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Émission « A vous de voir » : À cœur de travailler

 

Dans ce dernier numéro « A vous de voir », nous allons suivre le parcours de Grégoire, Nathalie et Claire-Marie qui travaillent ou veulent travailler sans y voir. Nos trois personnages, à différents stades de leur vie professionnelle, nous emmènent dans leur univers, et nous font découvrir que leur principale ressource, au-delà de leur différence, c’est l’autre. Être autonome, ce n’est pas ne rien demander, c’est savoir demander !

Grégoire aidé de sa grand-mère répond à des annonces

Grégoire explique son projet de guide touristique à un ami

 

Grégoire, 29 ans qui possède un master en langue arabe ainsi que le Cambridge exam en anglais, cherche un emploi depuis 2017.

Aidé par sa grand-mère, il répond chaque jour à de nombreuses annonces… sans réponse. Et si la solution était de ne plus attendre et de créer son propre poste de guide touristique ?  « Si quelqu’un pouvait vraiment l’écouter » nous dit sa grand-mère, « il comprendrait qu’il peut donner beaucoup. Que les gens l’essayent, car l’essayer c’est l’adopter ! »

Nathalie en plein séance de médiation animale

Nathalie se sert de son chien Poppy dans une unité psychiatrique

Nathalie a quitté son poste dans un musée parisien pour réaliser son rêve, partir en Vendée monter son auto-entreprise de médiation animale.

Si les débuts ont parfois été difficiles, de belles rencontres amicales et professionnelles l’ont aidée à se créer un réseau et réussit aujourd’hui à se faire un petit portefeuille de clients.

 

Claire-Marie découvre son nouveau bureau

L’INA a su adapter son poste à son handicap

Claire-Marie est à l’Institut National de l’Audiovisuel depuis dix ans en charge de la gestion des datas et, malgré une déficience visuelle évolutive qui est devenue un handicap, elle progresse dans l’entreprise.

Soutenue par sa direction et accompagnée par des organismes compétents comme l’Agefiph, Claire-Marie peut aujourd’hui travailler des conditions optimales avec un nouveau bureau entièrement aménagé et adapté à son handicap visuel.  

Dans le monde de l’invisible, lorsque les difficultés de l’emploi sont exacerbées, la dimension humaine reprend tous ses droits. Et choisir d’intégrer au mieux un déficient visuel c’est aussi réaliser que l’on a tout à gagner. La différence nous fait réviser nos propres façons de faire et de penser… nous réinvente. Il n’y a pas de mode d’emploi face à l’emploi des déficients visuels. Et comme souvent dans ces cas-là, c’est d’inventivité, de rencontres et d’entraide dont il est alors question. L’humain revient au cœur de la vie professionnelle dès lors qu’on ne peut pas suivre les chemins tracés pour d’autres. 

Et comme le précise André Gouadon, bénévole club emploi de l’association APIDV (Accompagner, Promouvoir et Intégrer les déficients visuels) : Les déficients visuels qui réussirent à s’intégrer dans la société sont ceux qui ne se mettent pas de limites. Et comme le dit Claire-Marie, la solution n’est certainement pas de sortir du cadre mais de supprimer le cadre.